SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT-TRANSPORT

Pour les aînés en situation de vulnérabilité

SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT-TRANSPORT

Pour les aînés en situation de vulnérabilité

SERVICE D'ACCOMPAGNEMENT-TRANSPORT

Pour les aînés en situation de vulnérabilité

Cette étude a été réalisée par:
Le Réseau de coopération des EÉSAD et la Table de concertation des personnes âgées du Témiscamingue

Au cours des années 2017 et 2018, le Réseau de coopération des EÉSAD (Réseau) et la Table de concertation des personnes âgées du Témiscamingue (TCPAT) ont participé à l’élaboration d’une étude sur l’accompagnement et le transport des personnes âgées vivant une situation de vulnérabilité, en collaboration étroite avec le Créneau des entreprises collectives en services aux personnes âgées autonomes ou en perte d’autonomie (CRÉNEAU). Ce dernier, coordonné par le Centre de recherche sur les innovations sociales (CRISES) de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM), était une initiative du Plan d’action gouvernemental en économie sociale 2015-2020, du Ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI).

Le CRÉNEAU avait comme objectif d’identifier des projets répondant aux besoins peu ou mal comblés des aînés du Québec et de soutenir leur développement en collaboration avec des entreprises d’économie sociale. Au cours des dernières années, plus de 50 acteurs provenant de divers milieux se sont mobilisés autour du CRÉNEAU, pour soutenir des projets permettant de mieux desservir une population vieillissante.

Concernant le projet sur l’accompagnement et le transport des aînés, les principaux acteurs ayant contribué à l’étude, en plus des organisations citées précédemment, ont été la Fédération des centres d’actions bénévoles (FCAB) et l’Union des transporteurs adaptés et collectifs du Québec (UTACQ).

L’objectif de l’étude était d’analyser les services actuellement offerts et de détecter ceux non comblés, afin de trouver des solutions pour favoriser les déplacements des personnes âgées présentant des obstacles à la mobilité, autant physiques que cognitifs ou financiers.

Une partie des données de l’étude a été recueillie grâce à la participation de 62 organismes et intervenants à l’occasion de 10 groupes de discussion répartis dans 5 régions du Québec dont la Gaspésie, l’Abitibi et le Témiscamingue, l’Estrie, la Maurice et le Bas Saint-Laurent. Les participants des groupes de discussion provenaient des EÉSAD et des Centres d’action bénévole (CAB) ainsi que des organismes et entreprises, privés ou publics, œuvrant auprès des aînés ou offrant des services de transport de personnes.

VIDÉO : Accompagnement-transport pour les aînés!

BESOINS DES AÎNÉS

La population du Québec vieillit. Comme les aînés souhaitent demeurer le plus longtemps possible dans leur domicile, ceux-ci ont besoin de plus en plus de services, dont «l’accompagnement-transport».

Pour certains aînés, les déplacements deviennent de plus en plus difficiles. Soit en raison de problèmes physiques ou psychologiques, soit en raison de leur âge où leur mobilité se voit réduite. Les services d’accompagnement-transport deviennent alors essentiels à leur bien-être.

SERVICES DE TRANSPORT POUR LES AÎNÉS

Différents types de transport existent pour les aînés autonomes, semi-autonomes et non autonomes, et ce dans toutes les régions du Québec.

Transport collectif

Disponible pour tous

Transport adapté

Pour les personnes avec des problèmes de mobilité

Transport avec accompagnement

Une personne accompagne une autre

Transport de firmes privées

Par exemple: les taxis

Recommandations intérimaires concernant les chauffeurs dans l’industrie du taxi et covoiturage, tel UBER ou Centre d’action bénévole/transport (CAB)

Les organismes communautaires, entre autres les Centres d’action bénévole (CAB), assurent les services d’accompagnement-transport à travers le Québec. En effet, ils sont très impliqués et disponibles en ce qui concerne l’accompagnement, allant même jusqu’à attendre plusieurs heures avec l’usager, sur son lieu de rendez-vous, lorsque nécessaire.

Accompagnement-transport = jumelage d’un aîné avec une autre personne (soit un accompagnateur) et un mode de transport.

Les divers types de transport actuellement offerts pour les aînés sont en général de bonne qualité. Cependant, dans certaines régions du Québec que ce soit en milieu urbain, semi-urbain ou rural, il existe des besoins non comblés (trous de services), en particulier pour les aînés en perte d’autonomie.

LES DÉFIS À RELEVER

Diminuer les coûts

Briser l'isolement

Déplacements pour les courses

Les aînés ont BESOIN d’accompagnement…

Que ce soit pour se rendre à des rendez-vous médicaux, pour effectuer des courses (emplettes, épicerie, pharmacie, etc.) ou participer à des activités sociales, indispensables à leur bien-être physique et mental, l’accompagnement est ESSENTIEL pour un aîné.

ZONE GRISE

Malheureusement, plusieurs aînés se retrouvent privés de service de transport qui leur est pourtant NÉCESSAIRE, et ce pour diverses raisons.

Limites du transport adapté

Bien que présents dans les diverses régions du Québec et appréciés des usagers, les services de transport adapté n’incluent pas les services d’accompagnement. Ainsi, des aînés admissibles au transport adapté et ayant besoin d’accompagnement font face à diverses problématiques. Par exemple, une fois à l’extérieur du véhicule de transport adapté, l’usager se retrouve seul et donc sans accompagnement pour se déplacer jusqu’à son lieu de rendez-vous.

Perte d’autonomie non récurrente

Contrairement aux aînés vivant avec un handicap permanent, les aînés en perte d’autonomie non récurrente, par exemple un membre cassé, ne sont pas admissibles au transport adapté.

Anxiété

Des aînés qui ne présentent pas de problèmes de mobilité, mais qui souffrent d’anxiété, sont parfois non admissibles aux divers services de transport. Pourtant, ceux-ci ont besoin d’accompagnement lors de leurs déplacements pour les sécuriser.

Revenus limités

Certains aînés, dont les revenus sont limités, ne peuvent s’offrir un service de transport, même si le coût est défrayé en partie par un organisme communautaire d’accompagnement-transport du milieu.

Éloignement

L’éloignement des « zones de services » pose également un problème pour certains aînés. Les frais de déplacement sont directement proportionnels aux distances à parcourir et deviennent alors trop onéreux, tant pour l’utilisateur que pour l’organisme offrant le service.

Isolement social

L’isolement social est également un facteur à considérer. Certaines personnes ignorent les services de transport existants parce qu’elles se retrouvent isolées, sans personne pour les orienter.

Conséquences sur l’état de santé

Des conséquences sur la santé même des aînés qui sont parfois obligés d’annuler ou de reporter leurs rendez-vous, faute de moyen de transport pour s’y rendre. On pense ici aux aînés sans permis de conduire et/ou voiture, aux aînés sans réseau social (ami, famille ou autre) ou encore aux aînés non admissibles aux services de transports.

Horaire et disponibilité

Les aînés qui ont des rendez-vous les soirs, les fins de semaine, selon un horaire atypique, ou qui ont des rendez-vous de dernière minute, se retrouvent souvent sans service de transport. Qui plus est, les organismes qui offrent des services d’accompagnement-transport privilégient les déplacements pour les rendez-vous médicaux au détriment des sorties sociales et de loisirs ou pour les commissions. Ceux-ci ne disposent pas toujours des ressources humaines et/ou financières suffisantes pour répondre à toutes les demandes de déplacement.

Transports alternatifs

Les aînés à faibles revenus utilisent peu les taxis. Même lorsqu’un aîné a les moyens financiers pour utiliser le service de taxi, ce type de transport est parfois peu ou pas accessible dans certaines régions. De plus, les taxis n’offrent pas le service d’accompagnement.

Règles et critères d’admissibilité

La plupart des transporteurs sont soumis à des règles de fonctionnement et à des critères précis d’admissibilité des usagers, qu’il s’agisse d’organismes de transport adapté ou communautaire. Ceci a pour effet d’exclure certains aînés qui se trouvent privés de services de transport dont ils ont besoin.

GUIDE

DÉVELOPPEMENT DE MODÈLES D’AFFAIRES
Pour des services d’accompagnement-transport pour les aînés.

Parcourez les diverses étapes pour développer un modèle d’affaires adapté aux besoins de votre région.

Développement de son propre modèle d’affaires

Évaluation du marché

Élaboration de modèles d’affaires

Faisabilité technique

Stratégie de relations publiques et gouvernementales

Financement

Développement de son propre modèle d’affaires

Étude

Une étude réalisée au cours de l’année 2018, dans diverses régions du Québec, a permis de documenter et de réaliser un portrait des services de transport existants et des besoins non comblés, dont ceux reliés à l’accompagnement-transport, afin de trouver des solutions permanentes pour mieux desservir les aînés plus vulnérables du Québec.

L’étude complète, qui s’intitule « Étude de marché et de développement de modèles d’affaires pour des services de transport-accompagnement pour les personnes âgées (ÉTUDE) » est disponible auprès du Réseau de Coopération des EÉSAD. Cette étude est une source d’information pertinente, pour tout groupe souhaitant développer des services d’accompagnement-transport.

Guide

À l’intérieur de cette ÉTUDE, on retrouve aussi un GUIDE, pour accompagner les acteurs, dans le développement d’un modèle d’affaires adapté aux besoins différents des régions du Québec.

Les étapes incluses dans le GUIDE
  • Concertation et collaboration avec les partenaires (parties prenantes)
  • Qui sont les parties prenantes ?
  • Plan d’action
  • Développer et maintenir de bonnes relations
  • Évaluation du marché
  • Élaboration de modèles d’affaires
  • Faisabilité technique
  • Stratégie de relations publiques et gouvernementales
  • Financement

Concertation et collaboration avec les partenaires

La première étape consiste à rassembler quelques personnes et organismes, qui souhaitent amorcer ou poursuivre un projet de développement de services d’accompagnement-transport non comblés pour les aînés à mobilité réduite, dans une région visée. Ces personnes et organismes seront identifiés comme des « parties prenantes ».

Cette étape est probablement une des plus importantes du processus de développement d’un projet, puisque sans les bons partenaires, même un très bon projet a moins de chance de se réaliser.

Qui sont les parties prenantes?

Ce sont tous les partenaires, soit les organismes publics ou privés, le monde municipal, les entreprises, les individus et les élus, intéressés à participer à l’élaboration d’un modèle d’affaires dans le but d’améliorer l’offre de services de transport-accompagnement pour les aînés à mobilité réduite ou plus vulnérables.

Les parties prenantes peuvent être classées sous 2 grandes catégories, soit directes et indirectes.

  • Les parties prenantes directes sont celles qui seront directement affectées par le projet, par exemple les bénéficiaires des services de transport (aînés), les proches des bénéficiaires, certains employés des transporteurs, les transporteurs déjà en place, etc.
  • Les parties prenantes indirectes ou secondaires, quant à elles, seront indirectement affectées par le projet, comme le réseau de la santé, le ministère des Transports, le monde municipal, les préfets, les maires, les députés, les acteurs socioéconomiques, les partenaires financiers potentiels, etc.

Il est primordial de tenir compte des besoins et des suggestions émis par les bénéficiaires, afin de développer des services répondant à leurs besoins et non seulement aux besoins des partenaires ou des transporteurs.

Les parties prenantes :

  • auront des intérêts et des attentes différentes envers le projet;
  • mobiliseront plus ou moins de ressources dans le projet;
  • auront peut-être des conflits d’intérêts avec d’autres acteurs du projet.

Il sera donc important d’apprécier l’influence et l’importance des diverses parties prenantes dont :

  • importance dans la réussite du projet
  • relations de pouvoir avec les autres parties prenantes et les autres acteurs
  • influence politique
  • contrôle des ressources stratégiques, dont les sources de financement
  • détracteurs potentiels du projet

Tout au long de l’avancement du projet, les intérêts, l’influence et l’importance des parties prenantes pourront se modifier.

De plus, leur implication pourra aussi être différente. En effet, les partenaires ayant :

  • une forte influence et un rôle important à jouer, pourraient être impliqués étroitement tout au long du projet;
  • une forte influence et une faible importance doivent tout de même être tenues au courant et on doit reconnaître leurs points de vue, afin d’éviter qu’ils ne s’opposent au projet;
  • une faible influence, mais une grande importance devront être écoutés afin de s’assurer que leurs attentes sont prises en compte;
  • une faible influence et une faible importance, seront probablement moins impliqués; par contre, il sera nécessaire de leur transmettre de l’information, puisque tout au long d’un projet, l’influence et l’importance d’un acteur peuvent changer.
Plan d’action

Lors des premières rencontres avec les parties prenantes, il est suggéré d’élaborer un plan d’action, afin de planifier qu’elles seront :

  • les prochaines démarches à réaliser
  • qui les réalisera
  • et dans quels délais
Développer et maintenir de bonnes relations
Il n’est pas toujours facile de travailler avec plusieurs organismes, entreprises ou individus, dans la réalisation d’un même projet, entre autres parce que chacun a des objectifs et intérêts qui lui sont propres et parfois, une culture qui est différente et dont il faut tenir compte.

Voici donc quelques suggestions, afin de développer ou maintenir de bonnes relations avec divers partenaires du milieu.

Les organismes communautaires

Les principales problématiques que rencontrent généralement les organismes communautaires concernent leur financement et leurs besoins en main-d’œuvre.

  • La recherche de financement pour assurer la mission de l’organisme, que ce soit par une campagne de collecte de fonds ou par la demande de subventions auprès des pouvoirs publics, exige beaucoup de temps en ressources humaines.
  • La situation de rareté de main-d’œuvre vécue par les régions du Québec et de budget limité (subventions) contribue également à une impression d’être en concurrence pour recruter les mêmes personnes comme bénévoles ou employés, ou pour obtenir du financement, au lieu de viser la complémentarité. Cette crainte, fondée ou non, peut nuire aux bonnes relations entre les entreprises et les organismes communautaires et conduire à une utilisation sous-optimale des ressources humaines et financières de la région, du fait de l’absence de collaboration.

Pour favoriser la réussite du modèle d’affaires d’accompagnement-transport, les acteurs impliqués dans les services auprès des aînés doivent :

  • développer une entente de collaboration pour départager le champ d’action de tout un chacun.
  • dresser la liste des services offerts (ou potentiellement offerts) par chacun des organismes du milieu ainsi que par les entreprises d’économie sociale.
  • élaborer un système de référencement pour rediriger les demandes vers la bonne ressource, selon le besoin du citoyen.

Le monde municipal

Une région ou une municipalité qui ne s’assure pas de pourvoir les besoins non comblés en matière de mobilité présente un risque de décroissance démographique.

  • Pour maintenir la relation de partenariat entre le monde municipal et les diverses parties prenantes, celle-ci doit être entretenue constamment. À chaque étape du processus décisionnel, les vis-à-vis de la municipalité et de la MRC doivent être informés et consultés pour obtenir leur aval.
  • Faute de suivi, le lien entre les parties prenantes peut s’étioler et les projets risquent de ne pas aboutir.
  • Pour que le partenariat entre les organisations soit un succès, il doit y avoir un intérêt mutuellement perçu pour le projet discuté.
  • Les élus municipaux sont fréquemment sollicités pour soutenir politiquement et financièrement des projets de natures diverses, c’est pourquoi ils doivent faire des choix et prioriser en fonction des budgets, des orientations prises par la municipalité ou la MRC, des retombées socioéconomiques anticipées, etc.
  • Pour susciter l’intérêt à soutenir le projet de mobilité des aînés, ce dernier doit présenter un caractère structurant et durable aux yeux de l’intervenant sollicité.
  • Une contribution financière des usagers, la participation financière d’autres organisations partenaires, les retombées prévues pour la municipalité ainsi qu’un cadre financier qui laisse présager une forme d’autonomie sur le long terme, pour ne donner que quelques exemples, contribuent à crédibiliser un projet.
  • Tous les projets de transport pour les aînés doivent viser la complémentarité avec les pouvoirs publics. Il n’est pas envisageable qu’un projet entre en concurrence avec les gouvernements de proximité, ou les ministères québécois, pour livrer le même service.
  • Les municipalités et les MRC sont responsables de la gestion de divers fonds régionaux de développement et disposent donc de certains moyens financiers pour venir en aide aux entreprises et aux organismes communautaires qui déposent des demandes de financement pour des projets.

Évaluation du marché

L’évaluation du marché permet d’analyser :

  • le profil et les besoins de la clientèle potentielle
  • le territoire visé par le projet
  • les services offerts et ceux non offerts sur le territoire
  • les opportunités et les menaces de développer des services d’accompagnement-transport
Clients et territoires visés

À cette étape, il faut déterminer qui sont les clients visés par le modèle d’affaires. Est-ce que ce seront les personnes :

  • âgées de 65 ans et plus?
  • âgées de 64 ans et moins avec un profil gériatrique?
  • ayant des problèmes de mobilité?
  • possédant ou recevant de faibles revenus?
  • éloignées des principaux centres de services?
  • avec tous ces critères ou une partie?

Est-ce que la clientèle visée sera différente selon qu’elle demeure en milieu urbain, semi-urbain ou rural?

Il faut aussi déterminer quels seront les régions, sous-régions, MRC, municipalités, quartiers, etc., couverts par le projet. Les recommandations du projet pourront aussi suggérer que des services différents soient développés dans des secteurs différents, selon les profils des usagers potentiels.

Services offerts

Pour donner suite à l’analyse de la clientèle et du territoire visé, il faut élaborer la liste des organismes, entreprises et particuliers qui offrent du transport de personnes dans le milieu visé.

Pour chacun des transporteurs, il faut rédiger la description complète des services offerts :

  • transport de personnes avec ou sans accompagnement
  • clientèle visée (âge, statut, à mobilité réduite ou pas, à faibles revenus, handicapée physique ou mentale, avec ou sans fauteuil roulant, etc.)
  • conditions d’utilisation des services
  • exceptions d’utilisation des services
  • tarifs
  • heures et jours de services
  • territoires couverts
  • etc.

Afin d’obtenir un portrait précis de la situation, il est conseillé de lister tous les types de transporteurs, que ce soit pour les personnes autonomes, semi ou non autonomes, peu importe leur âge. En effet, il est possible que certains transporteurs, réalisant actuellement des déplacements pour les personnes autonomes ou pour des plus jeunes, puissent modifier leurs offres de services, afin de les adapter aussi aux besoins des aînés en situation de vulnérabilité.

Services non comblés

Tout en élaborant la liste des services offerts, il faut aussi rédiger celle des services de transport qui ne sont pas offerts, actuellement, dans la région ou dans certaines parties de la région visée, mais qui sont nécessaires, pour bien desservir la clientèle visée.

Exemple de service non comblé

Les services de transport-accompagnement vers les services médicaux, lorsque l’aîné demeure à plus de x kilomètres, ne sont pas disponibles, car les coûts de déplacements sont trop élevés, autant pour le transporteur que pour l’usager.

Opportunités et menaces
Les opportunités et les menaces de développer des modèles d’affaires pour l’accompagnement-transport des aînés plus vulnérables pourraient ressembler à ceci : 

OpportunitésMenaces
• Augmentation du nombre d’emplois ou de bénévoles, pour la région
• Permet à des retraités de demeurer actifs
Difficulté à recruter du nouveau personnel et des bénévoles, étant donné les problèmes de main-d’œuvre vécus un peu partout au Québec, au moment de rédiger ce document
Offrir un meilleur service de transport aux aînés et répondre aux besoins non comblés
Maintenir les aînés dans leur communauté, lesquels sont souvent impliqués comme bénévoles ou autres, même s’ils ont parfois de la difficulté à se déplacer
Actuellement, il existe quelques sources de financement pour les services de transport (programmes du secteur public), sur lesquels les organismes et entreprises peuvent compter• Difficulté à trouver du financement supplémentaire pour combler les trous de services
• Dépendance aux subventions et aux sources de financement public
Concertation et collaboration. C’est une occasion :
• de travailler avec de nombreux partenaires de la région
• de faire le bilan sur les services actuellement offerts et sur ceux à combler
• d’établir les vraies priorités en transport, pour l’avenir
Certains partenaires :
• ne désireront peut-être pas travailler avec les autres et préféreront travailler en silo
• seront réfractaires aux changements
Envergure des démarches à réaliser, pour élaborer un modèle d’affaires répondant aux besoins de la région
Recherche rapide par thème

Élaboration de modèles d’affaires

Modèles d’affaires

Le modèle d’affaires, c’est la description complète du projet choisi, que ce soit sur le plan des services offerts, des clientèles à desservir, des territoires couverts, des ressources humaines requises, du financement nécessaire, des lois à respecter, des partenaires impliqués, des équipements requis, des tarifs, etc.

Le modèle d’affaires doit être mis par écrit, sous forme d’un document qui comprend tous les éléments listés précédemment, lequel sera rédigé au fur et à mesure de l’évolution du projet.

Facteurs à considérer

Le modèle d’affaires pour développer des services d’accompagnement-transport dans une région quelconque dépendra des types de milieux, soit ruraux, semi-urbains et urbains, mais aussi de plusieurs autres facteurs, dont :

  • la grosseur de la population
  • la concentration de la population dans certains pôles (ou le fait qu’elle soit dispersée un peu partout)
  • l’éloignement des divers services reliés à la santé et les magasins
  • la disponibilité des aidants naturels ou de l’entourage (voisins, amis)
  • la géographie de la région (collines, etc.)
  • l’aménagement du territoire (abris-bus, etc.)
  • les niveaux de revenus des ménages
  • l’âge moyen des résidents
  • aîné vivant seul ou en couple
  • état de santé des aînés, incapacités physiques et cognitives
  • possession ou pas d’un permis de conduire
  • possession ou pas d’une voiture
  • la concertation et la collaboration entre les divers partenaires du milieu
  • les services de transport déjà offerts et ceux à combler

Les données recueillies auprès des groupes de discussion qui ont eu lieu dans 5 régions du Québec, lors de l’élaboration de l’ÉTUDE, peuvent servir de base pour entamer des discussions avec les parties prenantes et pour commencer la rédaction du modèle d’affaires. Ces informations sont inscrites dans la section « Résumé des informations recueillies lors des groupes de discussion », du GUIDE. (Le GUIDE complet est disponible auprès du Réseau de coopération des EÉSAD).

Faisabilité technique

La faisabilité technique vise à déterminer si le projet est techniquement réalisable. Dans le présent cas, l’analyse a porté sur les lois concernant le transport de personnes ainsi que sur les ressources humaines, soit les employés et les bénévoles.

Qui peut faire du transport?

Afin de prendre des décisions éclairées sur le choix des transporteurs et de l’offre de services, il faut absolument tenir compte des lois en vigueur.

C’est la Loi concernant les services de transport par taxi (RLRQ c. S-6.01), telle que modifiée par LQ 2016, ch. 22 (également connue sous le nom Projet de loi 100) : Loi modifiant diverses dispositions législatives concernant principalement le taxi, qui détermine qui peut faire du transport rémunéré ou non, sans détenir un permis de taxi.

Peuvent faire du transport sans détenir un permis de taxi, à diverses conditions et avec rémunération ou contribution parfois limitée, ou sans rémunération :

  • l’automobiliste qui fait du covoiturage
  • les transporteurs scolaires
  • le conducteur bénévole œuvrant sous le contrôle d’un organisme humanitaire reconnu
  • une entreprise d’économie sociale
  • un conducteur bénévole ou un conducteur rémunéré œuvrant sous le contrôle d’un organisme ou OBNL qui offre des services aux personnes ayant les facultés affaiblies
  • les entreprises qui offrent gracieusement à leurs clients le transport de courtoisie par un conducteur rémunéré
  • ceux effectuant du transport dans un but d’entraide communautaire
  • ceux effectuant du transport de personnes à l’occasion de baptêmes, de mariages ou de funérailles ou par automobile antique de plus de 30 ans
  • ceux effectuant du transport par ambulance ou par corbillard

Cas spécifiques plus pertinents au présent projet

Le conducteur bénévole

Le conducteur bénévole peut faire du transport sans détenir un permis de taxi à condition que :

  • il œuvre sous le contrôle d’un organisme humanitaire reconnu par le ministère de la Santé et des Services sociaux, dans le cadre de l’un de ses programmes de soutien ou d’accompagnement; et
  • le transport soit offert moyennant une contribution financière qui se limite, quel que soit le nombre de personnes à bord de l’automobile, aux frais d’utilisation de celle-ci qui ont été fixés par le conseil d’administration de l’organisme et dont le montant total n’excède pas celui déterminé par règlement du gouvernement; et
  • soit maintenu par l’organisme un registre permanent des transports qui identifie, pour chaque transport effectué, le conducteur, le client et l’accompagnateur (s’il y a lieu), et indique la date, le point d’origine, la distance parcourue et la destination de la course.

L’entreprise d’économie sociale

Une entreprise d’économie sociale peut faire du transport sans détenir un permis de taxi si :

  • elle est financée par un programme gouvernemental pour offrir des services d’accompagnement, notamment aux personnes âgées, handicapées, malades ou en perte d’autonomie; et
  • qu’elle maintient un registre permanent des transports qui identifie, pour chaque transport effectué, le conducteur, le client et l’accompagnateur (s’il y a lieu), et indique la date, le point d’origine, la distance parcourue et la destination de la course.

Les entreprises qui offrent gracieusement à leurs clients le transport de courtoisie

  • Le conducteur rémunéré qui effectue un transport de courtoisie pour une entreprise qui l’offre gracieusement à ses clients n’a pas l’obligation de détenir un permis de taxi.
  • Il peut s’agir des services de raccompagnement de courtoisie des concessionnaires ou garage, des institutions financières, épiceries ou autres commerces en région ou en milieu urbain qui offrent ce service à leur clientèle plus âgée, afin de favoriser la mobilité vers leurs commerces. Il peut aussi s’agir d’un service de transport offert gratuitement par des résidences de personnes âgées à leur clientèle.

L’entraide communautaire

Toute personne effectuant du transport dans un but d’entraide communautaire peut le faire sans détenir un permis de taxi, à la condition que :

  • le transport soit effectué pour venir en aide ou accompagner une personne; et
  • le transport soit offert moyennant une contribution financière qui se limite, quel que soit le nombre de personnes à bord de l’automobile, aux frais d’utilisation de celle-ci et dont le montant total n’excède pas celui déterminé par règlement du gouvernement.

Ressources humaines

Les organismes et entreprises qui désirent développer ou augmenter leur offre de services en transport devront embaucher de la main-d’œuvre supplémentaire ou recourir à un plus grand nombre de bénévoles.

Bassins de recrutement

Pour recruter des employés et des bénévoles, il est suggéré d’envisager de se tourner vers plusieurs bassins de ressources humaines, dont :

  • les jeunes (des deux sexes)
  • les hommes actifs
  • les femmes actives
  • les personnes immigrantes (avec permis de conduire valide)
  • les travailleurs expérimentés
  • les personnes préretraitées et retraitées
Médium de communication pour diffuser les offres d’emploi et recruter

Il est suggéré d’utiliser divers médiums de communication disponibles pour diffuser les offres d’emploi, dont certains sont gratuits.

Voici quelques exemples :

  • Site Internet Aidechezsoi
  • Médias sociaux (Facebook, etc.)
  • Sites Internet des foires et des salons de l’emploi
  • Participer aux foires et aux salons de l’emploi
  • Internet Jobillico (payant)
  • Site Internet Jobboom (payant)
  • Site Internet Kijiji (gratuit)
  • Indeed (gratuit)
  • Journaux locaux
  • Feuillet paroissial
  • Utiliser le bouche-à-oreille par l’entremise des employés et des utilisateurs des services de l’organisme
  • Affichage dans les lieux publics et les babillards publics
  • Affichage dans les organismes en employabilité (Emploi-Québec, etc.)
  • Site Internet d’Emploi-Québec (gratuit)
  • Télévision communautaire
  • Affichage dans la vitrine de l’organisme
  • Distribution d’un affichage ciblé directement dans les domiciles
Annonce de recrutement d’employés

Il est recommandé, lorsqu’on fait une offre d’emploi, de se limiter à l’essentiel, dont :

  • liste des principales tâches à effectuer
  • liste des compétences, aptitudes et formations nécessaires et recherchées
  • information sur le nombre d’heures offertes et les horaires
  • information sur la durée et le statut de l’emploi
  • description sommaire de l’entreprise et des produits et services
  • emplacement géographique et les territoires desservis

Personnalisation de l’offre d’emploi

Un affichage peut contenir plusieurs des éléments proposés plus bas sans nécessairement les contenir tous. L’important est d’avoir un affichage accrocheur et dynamique.

La description de l’entreprise pourrait comprendre :

  • portrait de l’organisme
  • mission de l’organisme
  • valeurs de l’organisme
  • éléments distinctifs de l’organisme par rapport à ses compétiteurs
  • présentation de la culture de l’organisme

Promouvoir les conditions et avantages qui distinguent l’entreprise, soit :

  • salaire offert
  • horaires de travail
  • statut de l’emploi (temps plein, temps partiel)
  • facilité d’accès en transport en commun ou par voiture
  • formations offertes par l’employeur
  • avantages sociaux (s’il y a lieu comme assurance, REER, CELI, remboursement des frais de déplacement, etc.)
  • possibilité d’avancement et/ou d’augmentation salariale
  • présence d’un club social et/ou d’activités proposées
Recrutement de bénévoles
  • Définir les besoins de l’organisme
  • Rédiger la description des postes
  • Élaborer une stratégie de recrutement
  • Explorer les différentes tactiques de recrutement
  • Préparer un message de recrutement
  • Planifier son recrutement
  • Sélectionner les bénévoles
  • Encadrer les bénévoles (accueil, intégration, formation, suivi)

Formation

La formation des accompagnateurs est un élément très important des services de transport-accompagnement offerts aux aînés, autant pour ces derniers que pour eux-mêmes.

Détails sur les formations

La formation permet à l’accompagnateur :

  • d’être bien équipé pour offrir des services, tout en évitant de se blesser ou de blesser la personne qu’il transporte.
  • de prendre conscience des implications personnelles, des tâches à réaliser, des limites à ne pas franchir, etc.

Il est suggéré qu’une formation pour accompagnateur contienne minimalement les sujets suivants et que la formation soit en partie «pratique» et en partie «théorique».

  • Tâches à réaliser et à ne pas réaliser
  • Responsabilités de l’accompagnateur
  • Les limites à respecter
  • Quoi faire en situation d’urgence
  • Capacité relationnelle : comment bien communiquer avec les usagers (verbalement, non verbalement)
  • Savoir-être ; être patient, diplomate, rassurant, empathique, ponctuel, etc.
  • Information sur le multiculturalisme
  • Les indicateurs pour détecter la maltraitance
  • Comment effectuer le déplacement d’un bénéficiaire pour sa sécurité et pour celle de l’accompagnateur, dont le PDSB : Principes pour le déplacement sécuritaire des bénéficiaires.
  • RCR, réanimation cardio-respiratoire
  • Secourisme général
  • Les assurances
  • Le code de la sécurité routière

 

Recherche rapide par thème

Stratégies de relations publiques et gouvernementales

Sollicitation

Il est important de sensibiliser les diverses instances décisionnelles à la réalité vécue dans chaque région.

Les parties prenantes devront décider qui solliciter en priorité, par exemple, les divers paliers gouvernementaux, les entreprises privées, les organismes communautaires, les médias ou les élus, pour leur démontrer l’importance d’améliorer les services d’accompagnement-transport pour les aînés plus vulnérables.

En parallèle, des démarches peuvent être entreprises, afin de rencontrer des journalistes de médias télévisés, radiophoniques et écrits, afin d’obtenir des entrevues dans les régions convoitées, avec idéalement un complément dans une émission de télévision ou de radio nationale à grandes cotes d’écoute. Il faut essayer de générer le plus de publicité possible.

Liste (non exhaustive) d’organismes à solliciter

Ces organismes et directions, listés à titre indicatif seulement, sont sujets à changements, entre autres lors de périodes électorales. Chaque région devra décider lesquels elle choisira de contacter. De plus, certains de ces organismes pourront aussi être des parties prenantes.

Ministères et organismes publics

Ministère de la Famille (MF)

  • Cabinet du ministre en poste
  • Direction des communications
  • Sous-ministre adjoint du Secrétariat aux aînés
  • Direction du vieillissement actif du Secrétariat aux aînés
  • Direction du soutien aux personnes aînées en situation de vulnérabilité au Secrétariat aux aînés
  • Professionnels responsables des programmes MADA (Municipalité amie des aînés) et du programme Québec ami des aînés (QADA).

Ministère des Transports (MT)

  • Cabinet du ministre en poste
  • Direction générale des programmes d’aide
    1. En transport collectif
    2. Aux municipalités, aux entreprises et aux individus
  • Direction générale du transport terrestre des personnes
    1. Direction des politiques et programmes, à la direction générale du transport terrestre des personnes
    2. Direction du conseil et soutien aux partenaires, à la direction générale du transport terrestre des personnes

Ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH)

  • Cabinet du ministre en poste
  • Direction des opérations régionales
  • Direction de l’opération des programmes
  • Direction des solutions d’affaires
  • Direction de l’information financière et du financement
  • Direction générale des politiques
  • Direction des communications
  • Direction générale de l’urbanisme, de l’aménagement du territoire et de l’habitation

Ministère de la Santé et des Services sociaux 

  • Cabinet du ministre en poste
  • Direction générale des services sociaux et des services aux aînés
  • Direction du soutien à domicile
  • Direction des orientations des services aux aînés

Ministère de l’Économie et de l’Innovation (MEI)

  • Direction de l’entrepreneuriat collectif
  • Direction des affaires publiques et de la communication numérique

Emploi-Québec

Tous les CISSS et CIUSSS du Québec

Conseil québécois de la Coopération et de la Mutualité (CQCM)

Emploi et développement social Canada

  • Direction générale de la sécurité du revenu et du développement social : familles, handicapés, enfants, aînés, sans-abri et autres personnes à risque
  • Direction générale des opérations des programmes : subventions et contributions du ministère
Monde municipal
  • Municipalités
  • MRC
  • Tables des préfets
  • Fédération québécoise des municipalités (FQM)
    • Conseiller politique
    • Direction des communications
    • Comité permanent « Développement social, institutions et démocratie »
    • Comité permanent « Sécurité publique, les transports et la technologie de l’information »
  • Territoires innovants en économie sociale et solidaire (TIESS)
  • Solidarité rurale du Québec
Institutions privées à solliciter
Fondation McConnell

  • Direction des affaires publiques
Secteur de l’économie sociale et de l’action communautaire
  • Chantier de l’Économie sociale (et sa Fiducie)
  • Caisse d’économie solidaire de Desjardins
  • Conseil québécois de la Coopération et de la Mutualité (CQCM)
  • Réseau de coopération des EÉSAD
  • Fédération des centres d’action bénévoles (CAB)
  • Centraide : dans toutes les régions concernées
Autres secteurs
  • Fédération de l’âge d’or du Québec (FADOQ)
  • Confédération des organismes de personnes handicapées du Québec (COPHAN)
  • Tables de concertation des personnes âgées du Québec
  • L’APPUI national et ses antennes régionales
  • Solidarité rurale du Québec
Secteur universitaire et de recherche
  • Chaire de recherche sur le vieillissement et la diversité citoyenne (UQAM)
  • Chaire de recherche du Canada sur la mobilité des personnes (Polytechnique de Montréal)
  • Statistique Canada
    – Professionnels responsables du profil des habitudes liées au transport des aînés
Recherche rapide par thème

Financement

Selon les données recueillies lors de l’ÉTUDE, il semble pratiquement impossible, actuellement, d’élaborer des modèles d’affaires autonomes financièrement, c’est-à-dire sans l’aide de l’État. Les sources de financement de ce dernier sont encore indispensables pour maintenir des services de transport de qualité et combler les trous de services.

D’ailleurs, selon les modèles d’affaires hors Québec, analysés dans le cadre de cette étude, il semble que les services de transport pour les aînés en perte de mobilité soient eux aussi financés en bonne partie par l’État.  

Afin d’obtenir tout le financement nécessaire pour combler les services de transport non offerts, il faudra probablement combiner plusieurs sources de financement qui serviront à :

 

  • Augmenter le nombre de transports avec accompagnement, par organisme et par région, afin de répondre à des besoins non comblés.
  • Offrir de la variété dans les types de déplacements, c’est-à-dire non seulement pour les visites médicales, mais aussi pour les activités sociales (bingo, visites d’amis, église, coiffeuse, etc.).
  • Améliorer les horaires, en offrant du transport les soirs et les fins de semaine ainsi qu’à des heures différentes, dans la journée, par exemple très tôt le matin.
  • Faire de la promotion pour attirer plus de bénévoles auprès des organismes réalisant du transport.
  • Permettre aux divers organismes de supporter une plus grande part des coûts des services de transport, pour diminuer celle défrayée par les usagers.
  • Payer une partie des coûts et de l’entretien des divers véhicules que les organismes doivent se procurer, pour offrir des services supplémentaires.
Sources de financement

Les sources de financement potentielles listées et décrites ci-dessous sont à considérer dans le développement de projets de transport pour les aînés. Cependant, il faut garder en mémoire que ces programmes peuvent être modifiés en tout temps et qu’il faudra vérifier s’ils sont encore disponibles ou s’ils ont été modifiés, le temps venu de déposer des demandes de financement. (Liste non exhaustive)

 

  • Programme de soutien aux organismes communautaires (PSOC)
  • Taxe sur le carburant et transfert aux régions 
  • Volet II du PADCT– Aide financière au transport collectif régional
  • Fonds d’aide aux initiatives régionales (FAIR) 
  • Subvention salariale pour employés 
  • Programme d’aide à l’intégration des immigrants et des minorités visibles en emploi (PRIIME) 
  • Soutien régionalisé à l’adéquation emploi 
  • Nouveaux horizons pour les aînés 
  • Initiatives de travail de milieu auprès des aînés en situation de vulnérabilité (ITMAV)
  • Fonds d’appui au rayonnement des régions (FARR)
  • Fonds de développement des territoires (FDT) 
  • Centraide
  • La Fiducie du Chantier de l’Économie sociale
  • La Caisse d’économie solidaire Desjardins
  • La Fondation McConnell

ÉVÉNEMENTS

À VENIR

Découvrez différents événements qui gravitent autour du sujet de l’accompagnement-transport pour les aînés.

pad de notes

FOIRE AUX QUESTIONS

UTILE À TOUS

Apprenez-en plus sur l’accompagnement-transport pour les aînés.

À METTRE À VOTRE AGENDA

FOIRE AUX QUESTIONS

Les informations transcrites dans la FAQ sont à titre informatif et ne remplacent en aucun cas l’avis des organismes concernés.

Suis-je admissible aux services de transport adapté?
  • Les services de transport adapté offrent des services de transport en commun aux personnes handicapées ou à mobilité réduite, de porte à porte, à l’aide de véhicules adaptés.
  • Ils sont offerts à tarifs réduits, puisque financés par le secteur public.
  • Ces services sont très utiles pour les personnes ayant des problèmes de mobilité, mais sont limités à un profil précis de clientèle, tel que décrit ci-dessous.

La personne doit répondre aux deux exigences suivantes* :

«- Être une personne handicapée, c’est-à-dire une personne ayant une déficience entraînant une incapacité significative et persistante et qui est sujette à rencontrer des obstacles dans l’accomplissement d’activités courantes.

– Avoir, sur le plan de la mobilité, des limitations justifiant l’utilisation d’un service de transport adapté. Seules les incapacités suivantes pourront être retenues aux fins de l’admissibilité, soit incapacité de :

  • marcher sur une distance de 400 m sur un terrain uni;
  • monter une marche de 35 cm de hauteur avec appui ou incapacité d’en descendre une sans appui;
  • effectuer la totalité d’un déplacement en utilisant le transport en commun régulier;
  • s’orienter dans le temps ou dans l’espace;
  • maîtriser des situations ou des comportements pouvant être préjudiciables à sa propre sécurité ou à celle des autres;
  • communiquer de façon verbale ou gestuelle. Toutefois, cette incapacité ne peut à elle seule être retenue aux fins d’admission.»

Pour faire une demande d’admission, veuillez vous adresser au service de transport adapté de votre municipalité.

*Source :https://www.transports.gouv.qc.ca/fr/aide-finan/usagers-transports/politique-admissibilite/Pages/admissibilite-transport-adapte.aspx

Quels organismes peuvent offrir des services «d’accompagnement-transport»?

Les organismes d’économie sociale reconnus par le gouvernement du Québec sont actuellement les plus impliqués dans l’offre de services d’accompagnement-transport pour les personnes à mobilité réduite. Ces OBNL* bénéficient, entre autres, de subventions leur permettant d’offrir de l’accompagnement et du transport à prix réduit.

Dans cette catégorie, on retrouve les Centres d’action bénévole (CAB), mais aussi d’autres organismes communautaires, où les bénévoles utilisent habituellement leur voiture personnelle pour réaliser les déplacements.

Parfois, il est possible d’obtenir des services d’accompagnement-transport d’individus qui les réalisent en leur nom personnel, sans toutefois faire partie d’un organisme reconnu.

Étant donné que chaque organisme offrant de l’accompagnement transport possède ses propres critères d’admissibilité, il est suggéré de vérifier ces derniers en contactant directement l’organisme couvrant votre région ou la Fédération des CAB.

*Organismes à but non lucratif.

Est-ce qu’une «Entreprise d’économie sociale en aide à domicile (EÉSAD)» peut offrir des services d’accompagnement-transport?

La majorité des EÉSAD offre des services pour réaliser de l’approvisionnement et d’autres courses, soit à l’épicerie, à la banque ou à la pharmacie, à la place de l’usager ou avec ce dernier.

Ces services sont offerts moyennant un tarif horaire qui peut être réduit de 4 $ à 17,52 $*, pour les personnes admissibles au Programme d’exonération financière pour les services d’aide domestique (PEFSAD).

La majorité des usagers des EÉSAD étant admissible à ce programme, il est fortement suggéré de vérifier votre admissibilité, auprès de l’EÉSAD desservant votre région.

Cependant, lorsqu’un usager désire obtenir les services de transport d’une EÉSAD, pour se rendre vers des services médicaux, il doit payer le plein tarif, puisque ce type de déplacements n’est pas admissible au PEFSAD. Il est donc plus avantageux, pour un usager, de faire affaire avec un organisme communautaire, dont un CAB, lorsqu’il souhaite obtenir de l’accompagnement et du transport pour ses rendez-vous médicaux, puisqu’il bénéficiera alors d’un tarif réduit.

*En date du 17 avril 2020.

Est-ce que les transports collectifs sont appropriés pour les déplacements des aînés?

Les services de transport collectif sont des services ouverts à tous types de clientèle et qui consistent à transporter plusieurs personnes ensemble, sur un même trajet.

Dans les grandes municipalités, on retrouve habituellement plusieurs circuits d’autobus, tandis que dans les plus petites, il y a parfois des circuits réalisés avec des autobus, mais aussi des minibus ou des taxi-bus. Il peut aussi arriver qu’aucun service de transport collectif ne soit disponible, dans certaines municipalités.

Les individus utilisant ces moyens de transport doivent avoir une bonne mobilité pour se déplacer jusqu’aux arrêts (d’autobus ou autres) et aussi, pour pouvoir monter dans le véhicule et maintenir leur équilibre, une fois à l’intérieur d’un autobus, par exemple. Ces services sont offerts à tarifs réduits pour les usagers, puisque financés en partie par le secteur public. 

Quelles sont les mesures d’hygiène à respecter lors de vos déplacements, en ces temps de pandémie?

(Voir les consignes de l’Institut national de santé publique du Québec [INSPQ] pour plus de précisions)

  1. Il n’est pas recommandé d’utiliser les services de transport en commun ou de transport adapté, pour toute personne présentant des symptômes de la COVID-19.
  2. Il est suggéré de :
    • se laver les mains régulièrement, avec de l’eau et du savon ou avec un produit désinfectant approprié;
    • tousser et éternuer dans le pli de son coude;
    • respecter la distanciation sociale (2 mètres entre les personnes);
    • suivre les consignes du service de transport utilisé.
Quelles sont les mesures d’hygiène à considérer, si je réalise du transport de personnes?

(Voir les consignes de l’Institut national de santé publique du Québec [INSPQ] pour plus de précisions)

Il est suggéré :

  • d’avoir en sa possession des solutions hydroalcooliques ou des lingettes désinfectantes;
  • de ne pas se toucher les yeux, le nez, ni la bouche;
  • de porter un masque, si nécessaire;
  • de s’attacher les cheveux;
  • de se couvrir le nez et la bouche avec le pli du coude, lorsqu’on éternue;
  • d’avoir des mouchoirs en papier à la disposition des usagers;
  • de nettoyer et désinfecter régulièrement les accessoires les plus utilisés, comme le volant et les poignées des portières;
  • de désinfecter toutes les surfaces touchées par une personne malade ou présentant des symptômes de la COVID-19;
  • de ne pas réaliser de transport, si vous avez des symptômes de la COVID-19.

EN SAVOIR PLUS

Pour obtenir de plus amples informations,
veuillez contacter le Réseau de coopération des EÉSAD